Le français de Belgique est une variante régionale du français. Il est différent du wallon qui est une langue d'oïl, au même titre que le picard (également parlé en Belgique) ou le normand. Le français de Belgique se différencie peu de celui de France ou de Suisse. Il se caractérise par des archaïsmes, des belgicismes, des wallonismes, des termes bruxellois ou brusseleir et se distingue avant tout par l'accent.
Les belgicismes. Un belgicisme est un fait de langue propre au français de Belgique et commun à toutes les regions francophones du pays. Même si le français parlé en Belgique est plus proche du français parlé en France que de celui parlé au Québec, il existe un grand nombre de belgicismes issus de termes oubliés ou inusités dans les autres pays francophones.
Certains belgicismes se retrouvent dans d'autres régions francophones (Suisse…), où ils ne portent plus ce nom : septante (« soixante-dix »), nonante (« quatre-vingt-dix »), à tantôt (à tout à l'heure). On retrouve également des termes wallons qui se sont répandus aux autres régions, comme avoir facile (« n'avoir aucune difficulté »), ou des emprunts au néerlandais et à d'autres langues germaniques. Certains belgicismes sont aussi des termes propres au système administratif belge (athénée, bourgmestre, accises).